alaska-dream

Un nouveau départ. Une nouvelle vie. Celle avec toi, mon ange.

Jeudi 8 septembre 2011 à 23:11



J'ai mal, si tu savais... J'écris, j'essaie du moins, tout ce que je suis incapable de te dire, de t'avouer... J'ai peur, pour toi, pour moi... J'ai peur et mal de voir ce qu'on te fait. Et j'ai peur de ce que je suis. Je n'arrive plus à vivre, pourtant je devrais être la plus heureuse au monde d'être avec toi (et c'est pas l'amour qui me manque pourtant). Je n'ai plus le goût à la vie, et j'ai peur... Je suis dans un gouffre, et je n'arrive plus à remonter. Je me sens tellement seule. Je suis dans ma bulle, dans mon monde. Je suis anéantie, et je ne comprends plus rien, pas même moi. Je ne sais plus où j'en suis. Je m'écoeure, je me fais peur, je me fais pitié. Tellement que souvent j'ai envie de m'effacer de ce monde. Pour mon bien, et pour celui des autres. Je fais le mal partout où je passe, même si personne ne se l'avoue vraiment.
Je me blesse parfois. J'ai beau essayé d'y passer de la pommade la douleur ne s'atténue pas, elle ne disparait pas. Non elle est bien présente. La plaie est trop profonde pour qu'elle puisse se guérir si facilement, si rapidement. Je ne sais plus quoi faire. Je suis à bout. Je ne sais plus comment m'accrocher.
Je ne me vois aucun avenir, du moins aucun avenir heureux. Au niveau des études ("professionnel") je n'aboutie à rien, je suis totalement perdue et je pense que je ne parviendrai à rien. Sentimentalement parlant, j'ai beau t'avoir je ne cesse de penser que je ne te mérite pas, que tu mérites tellement mieux... J'aimerais tant que tu sois enfin heureux, et je ne pense pas que tu le sois avec moi. Tu finis par être désespéré de ce que je suis, et je le comprends. Mes colères, mais aussi mes pleurs, mes peines, mes envies de partir parfois. Tu es lassé de tout, de moi et je te comprends malheureusement... Je ne veux pas te communiquer ma peine.
Je me sens seule, tellement seule. Comme si je vivais entourée de gens, proche de moi mais en même temps dans un monde totalement différent. J'aimerais tant que tu puisses comprendre ce que je pense avant même de te le dire, que tu puisses m'entendre avant même que je crie, que tu puisses voir, derrière mes sourires forcées, que tout va mal, que tu puisses comprendre avec ton coeur ce qui ne va pas. Malheureusement je sais que j'attends trop, et je suis seule face à mes démons, à mes cauchemars.

Vendredi 2 septembre 2011 à 14:02

 Le jaloux maladif est un scénariste hors pair. Prisonnier d’une mauvaise série, il se voit dans la peau de l’antihéros trahi par son conjoint et un tiers, et filme en plan serré les comportements de ses partenaires comme autant d’indices du crime dont il sera la victime. Les autres acteurs ont beau se justifier, donner la preuve de leur innocence, lui n’entend rien, obsédé par ces images de tromperie.

« Tous les soirs, j’attendais qu’il ait le dos tourné pour faire ses poches. Un nouveau stylo, une carte de visite, un nom illisible écrit sur une page d’agenda, n’importe quoi : je ne pouvais pas m’empêcher de considérer chaque objet trouvé comme une preuve de trahison. Et, tous les matins, je l’observais avec minutie : le moindre petit changement, le moindre effort particulier pour être séduisant, et j’étais intimement convaincu qu’il allait passer la journée avec une autre. »
 

Quelle que soit la raison (souvent inconsciente) du développement de la jalousie, ce qu'elle cache ce sont des besoins non satisfaits. Ces besoins viennent d'évènements particuliers et peuvent être très anciens, liés à l'enfance d'un individu. Ils peuvent par exemple, être activés ou réactivés au cours d'évènements ponctuels traumatisants ou d'événements moins importants mais à répétition sur une durée suffisamment longue pour marquer durablement. Il y a de toute façon un trou affectif, un manque profond, une souffrance certaine.Ces besoins au lieu d'être explorés sont tenus hors du champ de conscience. Par contre ils s'expriment par le comportement et les pensées, images mentales, sentiments et émotions liés à ce comportement. La jalousie comme bien d'autres douleurs peut être l'occasion de mettre en lumière les besoins sous-jacents non satisfaits.

Dans une relation nous ne sommes pas responsables à 100% de ce qui se passe dans cette relation. Nous avons notre part et l'autre à la sienne et chacun s'interroge sur sa part de responsabilité. Il convient alors de vous interroger sur le rôle que vous vous attribuez. Rentrer dans le jeu de l’autre c’est aussi porter à sa place et ne pas l'aider à sortir de son enfermement.
 

Il arrive que la jalousie mise en échec dans ses prétentions de possession conduise à la dépression et soit une cause de suicide.

Vendredi 2 septembre 2011 à 13:35

 

C'est une passion causée par plusieurs autres passions : la tristesse, le désir et l'espoir. Son assouvissement procure à l'âme endolorie un plaisir qu'elle recherche d'autant plus qu'elle a été davantage blessée. Si la colère peut, lorsqu'elle est désordonnée, conduire à la haine, elle n'en procède pas toutefois, mais elle procède plutôt de l'amour, parce qu'elle poursuit un bien ; or, tout bien est voulu par l'amour. Le bien qu'elle poursuit, c'est d'affirmer la justice, car le désir de la vengeance appartient à la justice.
Tandis que la haine veut toujours le mal pour le mal, la colère voit dans le mal de la punition qu'elle désire infliger à un injuste agresseur un acte de justice. Saint Thomas d'Aquin dira que la colère, c'est " l'inclination que nous avons de punir quelqu'un pour en tirer une juste vengeance ". Comme à travers le mal qu'elle veut faire à un adversaire injuste elle désire le bien de la justice compensée ou rétablie, la colère, en plus de résulter de plusieurs passions, a un double objet : elle veut infliger une peine en vue d'un bien. Distincte de la haine qui est impitoyable, la colère peut être ouverte à la pitié, qui en éteint les ardeurs excessives.
 

Saint Thomas d'Aquin, philosophe

 

" Nous savons tous ce qu'est la colère et nous l'avons tous déjà ressentie, que ce soit sous forme de léger agacement ou de rage fulminante. Bien qu'elle soit perçue comme une émotion négative et laide, et que, dans notre culture, on nous ait souvent appris à la réprimer, la colère est une émotion humaine tout à fait naturelle, habituellement saine. Elle peut nous être bien utile car elle nous motive et nous donne de l'énergie pour surmonter les obstacles, résoudre des problèmes et atteindre des buts. Cependant, lorsque la colère devient hors de contrôle et destructive, elle peut entraîner des problèmes à l'école, au travail, dans nos relations interpersonnelles et nuire à notre qualité de vie. La maîtrise de nos émotions négatives est la clé du bien-être affectif. On ne peut pas éviter les sentiments pénibles, car ils font partie de la vie, mais pour se sentir bien, il importe de contenir ces orages qui occupent toute la place dans notre esprit. Mais attention : facile à dire mais difficile à faire ! De toutes les émotions, la colère est la plus rebelle et la plus difficile à maîtriser ".

Louise Careau, psychologue


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