alaska-dream

Un nouveau départ. Une nouvelle vie. Celle avec toi, mon ange.

Jeudi 22 septembre 2011 à 20:54

Me voilà dans le train face à cet écran, une fois de plus. Une dernière fois peut-être.
Il est trop tard pour faire marche arrière. Ce que j’ai fait, tu ne me le pardonneras surement jamais. Je ne pense pas que tu en aies ni l’envie ni la capacité. En quelque sorte, tout est de ma faute ; c’est de ma faute si c’est la fin. Mais dans un autre sens, c’est de la tienne… Oui, tu as une part de responsabilité même si tu ne te l’avoueras jamais. Tu n’as pas réussi ce « test », cet « exercice »… Cela ne m’empêche pas de t’aimer, de t’adorer, mais cela m’empêche de vouloir réellement construire quelque chose avec toi… Et cela ne m’empêche pas non plus d’être déçue, de me sentir trahie… Tu en es arrivé à un stade où tout ce que tu pouvais bien dire était paroles en l’air. Tu n’es même pas certain de qui tu es, de ce que tu es et de ce que tu veux. Moi oui, peut-être un peu trop d’ailleurs…
Ce qui m’a attiré chez toi, ce pour quoi je t’ai aimé et ce pour quoi j’ai eu l’envie de revivre quelque chose avec quelqu’un, c’est aujourd’hui ce qui me fait dire que c’est la fin…
Quoi que tu en dises, la patience je l’ai eu (pour que j’attende jusqu’à maintenant, tu ne peux pas dire le contraire), quoi que tu en dises des efforts j’en ai fait, quoi que tu en dises j’ai accepté beaucoup de choses (des mensonges, des non-dits, des choses plus ou moins « désespérantes » et plus ou moins récentes).
Ce qui me fait le plus mal, c’est de voir que ta mère me comprend bien mieux que toi. Ce qui me fait le plus mal c’est de voir qu’elle arrive à comprendre avant même que je lui dise. Ce qui me fait le plus mal c’est de voir qu’un inconnu me comprend en quelques minutes et quelques phrases, et que toi au bout d’un mois (je dirai plutôt un an et demi) tu ne me comprends pas. Ce qui me fait le plus mal c’est de me dire de plus en plus que je vis avec un étranger qui n’a rien appris, compris, accepté de moi.
J’ai perdu l’espoir d’un jour te faire comprendre qui je suis. De toute manière, il en est de même pour toi. Tu ne veux plus comprendre, tu n’as jamais réussi et je ne sais même pas si tu as déjà réellement essayé. Tout ce que tu peux bien dire est contradiction et maintenant je pourrai dire qu’on a inversé les rôles : tout ce que tu peux bien dire est mépris et méchanceté et colère.
Si j’ai fait « ça », c’est que je considérais plus important ton bonheur, ta dignité, ta défense que moi… Parce que, ce que je sais, quoi que tu en dises, c'est que je serai plus malheureuse que toi, sans toi. Je n’y arriverai pas. Alors que toi tu feras comme tu as fait la première fois : oublier, passer à autre chose et retrouver quelqu’un si tu en as l’envie et l’occasion. J’ai pris le risque de te perdre, pour te défendre. Mais ça non plus je sais pertinemment que tu ne le comprendras pas, tu ne verras les choses sous cet angle. De toute manière, je ne veux plus me justifier : j’espère que tu le comprendras. A chaque fois que j’ai beau vouloir me justifier, me défendre, je pense jamais comme il faut, je n’agis jamais comme il faut et je fais toujours ce qu’il ne faut pas. Pense ce que tu veux, je n’ai plus rien à perdre. Je t’ai perdu… J’ai perdu l’homme que j’aimais plus que tout, j’ai perdu ma vie, cet espoir en l’homme, en l’Homme…
N’y a-t-il pas dans ce monde un « juste milieu » ? Cet homme qui ne sera ni un criminel, un égoïste, un démon, un profiteur etc. ni un ange, un naïf, un altruiste à tout va ? N’y a-t-il pas un homme qui est capable de se rendre compte de la valeur, de l’importance, de la rareté de l’amour, de la confiance, de l’argent, du partage ?
J’ai l’impression d’être qu’une personne autour de ce monde que tu aimes, en qui tu fais confiance, assez pour offrir sans limite, assez pour mélanger tout sans se soucier de quoi que ce soit ? N’as-tu aucun complexe à faire confiance aussi facilement, n’as-tu pas le courage de dire non ? N’es-tu pas capable de savoir réfléchir au-delà de la pitié, de la précipitation ? Ces choses-là ne se font pas précipitamment.
Quand penseras-tu que la gentillesse, l’amitié, l’altruisme ne repose pas forcément sur les choses matérielles ? Quand comprendras-tu que l’on peut être gentil et dire « non » pour autant, ou être gentil et pour autant réclamer ton dû ? Quand comprendras-tu que ce que tu me fais va finir par me tuer, que tout ce qui finit par me détruire c’est d’avoir l’impression d’être un extraterrestre à tes yeux, d’être une fille tellement incompréhensible qu’il n’est plus nécessaire d’essayer de la comprendre ? Quand comprendras-tu que la seule chose que je demande c’est un minimum de reconnaissance, de compréhension et que tu reconnaisses tes erreurs parfois, et mes bons raisonnements parfois ? Je ne sais pas si tu comprends à quel point je peux être blessée … blessée que tu en sois arrivé à un point où tu ne veux plus écouter, reconnaitre quoi que ce soit que je puisse dire et que la belle parole de quelqu’un d’autres marche mieux en beaucoup moins de temps ? Je croyais pourtant que tu disais que j’étais mature, réfléchie, et pourtant tu ne supportes pas que je puisse te dire quoi que ce soit.
Je suis dans un gouffre sans fin. J’attends de m’écraser sur le sol, pour ne plus souffrir. C’est interminable. Que faire ? Il n’y a plus d’espoir.
Tu sais très bien que tu ne me comprendras jamais, que tu ne le veux plus, que tu n’acceptes plus ce que je suis. Tu sais très bien tout ça alors pourquoi rester ? La seule chose qui te motive à rester avec moi est-elle la peur de te retrouver seul ? Est-elle de finir ta vie seul ? Pourtant, tu sais, on dit : mieux vaut être seul que mal accompagné… Je sais que tu es malheureux avec moi, que tu croyais trouver mieux en moi. Je sais que je ne suis pas ce que tu cherchais chez une femme. Je sais que tu cherchais quelqu’un de plus contrôlé, de plus calme, de moins excentrique, de moins compliqué, de plus simple, je sais que tu ne t’es jamais imaginé l’amour, la femme de ta vie comme ça. Je sais que je ne suis pas la femme dont tu as pu rêver. Mais je sais que je veux te voir le plus heureux possible, et ce n’est pas avec moi que tu le seras, tu le sais aussi bien que moi…
Je ne te parlerai pas de tout ce qui m’a blessé, de tout ce que tu as fait qui m’as fait mal mais que j’ai encaissé. Tu es capable de voir tous mes défauts mais aucun de mes efforts. Pour ne pas te blesser, pour te voir content, heureux, pour ne pas te contrarier j’ai accepté quelque chose qui moi me blessais et me contrariais : ce fameux cadeau… Tu sais tout ce que j’en pensais, mais je sais à quel point tu y tenais. Par amour, j’ai accepté. Mais j’en ai été blessée. Ça, tu ne le reconnais pas, et ne le comprends pas. Je suis blessée encore une fois de voir que tu attaches plus d’importance à des gens qui ne t’en portent pas plutôt qu’à ceux qui t’en portent… Ta mauvaise foi te pousse à dire que tu n’as pas d’idées de cadeaux pour les autres, notamment moi : si ce n’est pas de la mauvaise foi alors tu me connais très mal, ce n’est pas faute de dire toutes les choses que j’aime. Et si on en a vraiment envie, on trouve. C’est ta mauvaise foi qui te pousse à dire : 40 ans, ça se marque, c’est important. C’est vrai, 40 ans pour un ami qui ne t’offre rien ça se marque plus que 18 ans pour ta copine qui racle ses économies pour t’offrir des cadeaux personnels, qui vont te toucher…
Je ne peux plus continuer comme ça, et de toute manière toi non plus, tu n’en as plus envie. J’ai fait cette chose en connaissance de causes : tu m’avais dit ce que tu allais faire si je faisais cette chose. J’en assume les conséquences…
Je regrette d’avoir dû en arriver là, mais après dans le fond, j’avoue ne pas vraiment regretter.
 
Sache que je n’éprouve aucun regret à avoir vécu tous ces moments avec toi… Si tu savais… Si tu savais tout ce qu’il y a dans ma tête et dans mon cœur…

Par référencement naturel gratuit le Jeudi 3 septembre 2015 à 16:47
Je vous remercie pour l'information.
Par sos serrurier paris 15 le Lundi 7 septembre 2015 à 6:53
Excellent article je vous soutient .
 

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