alaska-dream

Un nouveau départ. Une nouvelle vie. Celle avec toi, mon ange.

Jeudi 15 septembre 2011 à 11:28

 

J'essaie de faire changer les choses, de te faire bouger. J'essaie de te faire grandir, de te faire prendre confiance en toi et de perdre cette confiance, quand c'est justifié, envers autrui ! J'essaie, tant bien que mal. J'ai essayé de ne pas lacher le morceau... Mais c'est comme si vous essayiez de faire voir à un aveugle ce qu'il ne peut voir. J'essaie de te faire ouvrir les yeux, mais tu es aveugle..
Je me sens impuissante, incapable. Quoi que je fasse les gens profiteront toujours de toi, sans que je ne puisse rien y faire. Je ne veux pas continuer tout ça, c'est comme si je participais à toute cette histoire, c'est comme si je légitimais tout ça. Je ne peux plus assister à tout ça.
Tu n'as jamais su m'écouter, tu n'as jamais su te rendre compte de tes erreurs. J'ai toujours du, pour toi, changer. J'ai toujours du, pour toi, me remettre en question. Mais à un aucun moment, toi, tu ne l'as fait.
J'ai mal. Mal de voir les choix que tu as pu prendre, que tu continues encore de prendre...
On aurait pu être les plus heureux du monde, un Amour fort, plein de moments forts partagés ensemble, deux familles qui s'entendent à merveille, les mêmes attentes en quelque sorte. Mais nous en avons voulu autrement...
L'amour, c'est accepter sa moitié telle qu'elle est, mais c'est aussi savoir faire des sacrifices, ou savoir changer quand l'autre est malheureux. L'amour, c'est ne pas être égoïste.
Je coule, et au lieu de me sortir de l'eau, tu me retiens sous l'eau. Ce moment est interminable.

Je pensais avoir trouvé cette perle rare en toi, cet homme qui me fera un jour un enfant, mais j'ai perdu tout espoir, presque même toute envie...
Comme j'ai pu si souvent te le dire, comment veux-tu fonder une famille avec quelqu'un qui est incapable de se défendre soi-même ? Comment pourrais-tu défendre autrui, ta famille si tu es incapable de te défendre toi même et de garder de l'estime pour toi ? C'est impossible, tu le sais très bien...

Aujourd'hui je n'ai plus le goût à rien... Je souhaite arrêter mes études. Je souhaite arrêter tout, en finir, en finir... En finir avec toi (j'essaie de m'en convaincre), en finir avec moi...
1 an et demi que nous sommes ensemble : certes plus d'un an de rire, d'amour, de sexe, de bonheur mais aussi un an de mensonge, de disputes, de tristesse, de larmes...


 
Tu m'as blessé, je suis à deux doigts de mourir. Si seulement tu pouvais m'achever. Si seulement tu pouvais me donner le dernier coup qui me rayerait de cette vie...

Jeudi 8 septembre 2011 à 23:11



J'ai mal, si tu savais... J'écris, j'essaie du moins, tout ce que je suis incapable de te dire, de t'avouer... J'ai peur, pour toi, pour moi... J'ai peur et mal de voir ce qu'on te fait. Et j'ai peur de ce que je suis. Je n'arrive plus à vivre, pourtant je devrais être la plus heureuse au monde d'être avec toi (et c'est pas l'amour qui me manque pourtant). Je n'ai plus le goût à la vie, et j'ai peur... Je suis dans un gouffre, et je n'arrive plus à remonter. Je me sens tellement seule. Je suis dans ma bulle, dans mon monde. Je suis anéantie, et je ne comprends plus rien, pas même moi. Je ne sais plus où j'en suis. Je m'écoeure, je me fais peur, je me fais pitié. Tellement que souvent j'ai envie de m'effacer de ce monde. Pour mon bien, et pour celui des autres. Je fais le mal partout où je passe, même si personne ne se l'avoue vraiment.
Je me blesse parfois. J'ai beau essayé d'y passer de la pommade la douleur ne s'atténue pas, elle ne disparait pas. Non elle est bien présente. La plaie est trop profonde pour qu'elle puisse se guérir si facilement, si rapidement. Je ne sais plus quoi faire. Je suis à bout. Je ne sais plus comment m'accrocher.
Je ne me vois aucun avenir, du moins aucun avenir heureux. Au niveau des études ("professionnel") je n'aboutie à rien, je suis totalement perdue et je pense que je ne parviendrai à rien. Sentimentalement parlant, j'ai beau t'avoir je ne cesse de penser que je ne te mérite pas, que tu mérites tellement mieux... J'aimerais tant que tu sois enfin heureux, et je ne pense pas que tu le sois avec moi. Tu finis par être désespéré de ce que je suis, et je le comprends. Mes colères, mais aussi mes pleurs, mes peines, mes envies de partir parfois. Tu es lassé de tout, de moi et je te comprends malheureusement... Je ne veux pas te communiquer ma peine.
Je me sens seule, tellement seule. Comme si je vivais entourée de gens, proche de moi mais en même temps dans un monde totalement différent. J'aimerais tant que tu puisses comprendre ce que je pense avant même de te le dire, que tu puisses m'entendre avant même que je crie, que tu puisses voir, derrière mes sourires forcées, que tout va mal, que tu puisses comprendre avec ton coeur ce qui ne va pas. Malheureusement je sais que j'attends trop, et je suis seule face à mes démons, à mes cauchemars.

Vendredi 2 septembre 2011 à 16:27


Tu ne me comprends pas, je le vois bien. Et pourtant ... j'aimerais tant que tu puisses lire tout ce qu'il y a en moi, toutes mes émotions, mes pensées, mon ressenti, mes angoisses, mes peines.
J'ai tellement mal. Je suis perdue, avec et sans toi. J'ai peur quand je suis avec toi, quand tu es absent. J'ai peur de faire ma vie avec toi et j'ai encore plus peur de te perdre. Je t'aime, j'aime ce que tu es. Tu es tout ce que je ne suis pas ; autrement dit on se complète. J'aime ta gentillesse, ta confiance, ta joie de vivre, ton calme. Mais toutes ses qualités, tu sais les transformer en défaut. Trop de gentillesse, trop de confiance j'appelle celà de la naïveté. Il te manque en plus la sincérité, une des rares choses primordiales pour moi. Je perds ainsi peu à peu confiance en toi, de par ma faute, certes, mais de par ta faute également même si tu ne te l'avoues pas.
Tu me reproches de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Malheureusement, si on part du principe que ce qui te concerne et t'affecte ne me concerne pas, tu as raison. Là où tu as tort, là où tu te trompes par contre, c'est que j'agis ainsi parce que je te sais trop gentil pour être capable de te défendre tout seul, pour être capable de réclamer ton dû. Tu me reproches de ne pas avoir assez confiance en toi mais quoi que tu en dises toi aussi tu n'as pas totalement confiance en toi. Malgré ce que je peux te dire (qui a pour seul but de te motiver, que tu agisses enfin et que tu arrêtes d'être passif), je ne ferai pas (plus) quelque chose qui peut réellement te contrarier : tu m'as demandé de rester en dehors de ça, je respecterai ce que tu me demandes, parce que même si tu ne me crois plus je te respecte. Les choses que j'ai faites et qui t'ont blessées, que tu n'as pas apprécié, malheureusement je ne les regrette pas mais je sais qu'elles m'auront appris des choses sur la vie, sur l'amour et sur toi... Je garderai ça au fond de moi. Tu peux me demander de ne pas agir, de changer mes actions, mais tu ne peux pas me faire changer ce que j'ai dans le coeur et mes pensées. Je te laisserai régler le problème tel que tu le souhaites.  La seule chose que je souhaite, du plus profond de moi, c'est que cette histoire te serve de leçon, réellement de leçon et que tu apprendras qu'il ne faut pas avoir confiance en l'Homme, que rien n'est jamais certain. J'aurais pensé que ton métier t'apporterait cette méfiance (qui ne doit pas devenir évidemment maladive) mais bien au contraire.... Elle ne t'a appris que le calme, je dirais presque parfois la soumission.
En fait, c'est comme si un film défilait devant moi, le film de ta vie. Oui, c'est comme si je voyais ces gens profiter de ta gentillesse, de ton calme, de ta naïveté sans que moi je ne puisse rien faire et sans que toi tu n'aies envie de faire quelque chose. Autrement dit, je vois le film défiler, me voyant totalement inutile, soumise. Les femmes cherchent des hommes gentils, pas trop jaloux, calmes. Mais elles ne cherchent pas que ça. Elles cherchent des "hommes" avant tout, avec un caractère, un homme capable d'ouvrir sa gueule quand il le faut, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, un homme avec du cran.
Je vais te laisser, si j'y parviens, mener ta vie comme tu l'entends. Sache juste que je suis capable d'accepter beaucoup de ta part, que je ne suis pas rancunière pour un sou, mais je pense être dans l'incapacité totale de mener une vie à trois, de fonder une famille avec un homme qui n'est pas un vrai "homme", un homme qui n'est pas capable de se défendre lui même. Comment un homme peut-il défendre sa famille si il est incapable de se défendre lui même ?
Je sais que je suis excessive dans tout ce que je suis et dans tout ce que j'entreprends, mais tu ne peux pas envisager que je puisse te demander un simple "juste milieu" de te modérer et pas de devenir comme moi. Tu sais, je me rends compte réellement de mes défauts, et je rêve de pouvoir changer tout ça, j'essaye même mais je pense que je n'emploie pas les bons moyens (j'envisage de plus en plus à faire appel à un spécialiste ou à des "remèdes) mais toi, je ne pense pas que tu te rendes compte que tu as aussi une responsabilité dans tout ça. Ceux qui te connaissent un peu, te cotoient, te voient comme un garçon formidable, gentil, calme, serviable ce qui est loin d'être faux !! Mais ils ne voient pas toutes ses qualités se transformer en défaut. Malheureusement tout ce que je connais sur toi (et que tu n'aurais pas aimé que je sache) font que je vois un peu plus loin en toi, et je sais que tout ça cache une faiblesse... Finalement, bien que nous soyions opposés dans nos caractères, comportements, on retrouve un point commun : on cache tous les deux une faiblesse, qu'on ne veut dévoiler mais qui est enfoui en nous.
Quand on aime on accepte la personne telle qu'elle est. Mais cela n'empêche pas de faire quelques sacrifices, d'essayer de s'améliorer. Je suis prête à le faire, bien que tu ne me crois pas je pense. J'aimerais tant tu sais, mais je me sens impuissante à le faire, sans aide (et toi, comme ma famille et mes amis en sont également incapables). Je ne sais même pas si toi tu aimerais changer un peu, te "modérer" aussi ou si tu ne le désires même pas. Dans le dernier cas, alors je n'ai rien à attendre.
Je t'aime tellement que c'est pour moi comme si nous faisions qu'un. Tout ce qui concerne ta vie mais qui me blesserait si ça m'arrivait me blesse quand même. Et tant que le problème n'est pas réglé, je ne peux passer à autre chose... Tout ce qui est susceptible de te blesser, me blesse. Tout ce qui te plait, me plait. Tout ce que tu veux, je le veux. Je veux ton bonheur, mais pour que tu le trouves, je m'y prends mal, très mal... Je ne sais pas si c'est dû à mon jeune âge, à mon manque d'expérience, à mon expérience, à mon caractère mais je sais que tu n'es pas heureux avec moi et pourtant tu ne veux pas partir... Est-ce encore de la pitié, de la gentillesse ? Ou est-ce du véritable Amour ?

Je t'aime. J'aurais tellement été plus ému de l'amour que tu me portes si seulement ce sentiment était si fort et rare pour toi que moi je le pense ; j'aurais tellement été plus ému de la confiance que tu me portes si pour toi celle-ci était profonde et rare, autant qu'elle l'est pour moi ; j'aurais tellement été plus ému de ces attentions que tu me portes si tu les adressais qu'aux personnes proches, qui le méritent et qui te rendent la pareille.
Parfois j'ai l'impression d'être une personne de plus à qui tu as ouvert ton coeur, une personne de plus à qui tu as adressé de plus ou moins grandes attentions, une personne de plus à qui tu as partagé ton argent, une personne de plus à qui tu as donné ta confiance.

Vendredi 2 septembre 2011 à 14:02

 Le jaloux maladif est un scénariste hors pair. Prisonnier d’une mauvaise série, il se voit dans la peau de l’antihéros trahi par son conjoint et un tiers, et filme en plan serré les comportements de ses partenaires comme autant d’indices du crime dont il sera la victime. Les autres acteurs ont beau se justifier, donner la preuve de leur innocence, lui n’entend rien, obsédé par ces images de tromperie.

« Tous les soirs, j’attendais qu’il ait le dos tourné pour faire ses poches. Un nouveau stylo, une carte de visite, un nom illisible écrit sur une page d’agenda, n’importe quoi : je ne pouvais pas m’empêcher de considérer chaque objet trouvé comme une preuve de trahison. Et, tous les matins, je l’observais avec minutie : le moindre petit changement, le moindre effort particulier pour être séduisant, et j’étais intimement convaincu qu’il allait passer la journée avec une autre. »
 

Quelle que soit la raison (souvent inconsciente) du développement de la jalousie, ce qu'elle cache ce sont des besoins non satisfaits. Ces besoins viennent d'évènements particuliers et peuvent être très anciens, liés à l'enfance d'un individu. Ils peuvent par exemple, être activés ou réactivés au cours d'évènements ponctuels traumatisants ou d'événements moins importants mais à répétition sur une durée suffisamment longue pour marquer durablement. Il y a de toute façon un trou affectif, un manque profond, une souffrance certaine.Ces besoins au lieu d'être explorés sont tenus hors du champ de conscience. Par contre ils s'expriment par le comportement et les pensées, images mentales, sentiments et émotions liés à ce comportement. La jalousie comme bien d'autres douleurs peut être l'occasion de mettre en lumière les besoins sous-jacents non satisfaits.

Dans une relation nous ne sommes pas responsables à 100% de ce qui se passe dans cette relation. Nous avons notre part et l'autre à la sienne et chacun s'interroge sur sa part de responsabilité. Il convient alors de vous interroger sur le rôle que vous vous attribuez. Rentrer dans le jeu de l’autre c’est aussi porter à sa place et ne pas l'aider à sortir de son enfermement.
 

Il arrive que la jalousie mise en échec dans ses prétentions de possession conduise à la dépression et soit une cause de suicide.

Vendredi 2 septembre 2011 à 13:35

 

C'est une passion causée par plusieurs autres passions : la tristesse, le désir et l'espoir. Son assouvissement procure à l'âme endolorie un plaisir qu'elle recherche d'autant plus qu'elle a été davantage blessée. Si la colère peut, lorsqu'elle est désordonnée, conduire à la haine, elle n'en procède pas toutefois, mais elle procède plutôt de l'amour, parce qu'elle poursuit un bien ; or, tout bien est voulu par l'amour. Le bien qu'elle poursuit, c'est d'affirmer la justice, car le désir de la vengeance appartient à la justice.
Tandis que la haine veut toujours le mal pour le mal, la colère voit dans le mal de la punition qu'elle désire infliger à un injuste agresseur un acte de justice. Saint Thomas d'Aquin dira que la colère, c'est " l'inclination que nous avons de punir quelqu'un pour en tirer une juste vengeance ". Comme à travers le mal qu'elle veut faire à un adversaire injuste elle désire le bien de la justice compensée ou rétablie, la colère, en plus de résulter de plusieurs passions, a un double objet : elle veut infliger une peine en vue d'un bien. Distincte de la haine qui est impitoyable, la colère peut être ouverte à la pitié, qui en éteint les ardeurs excessives.
 

Saint Thomas d'Aquin, philosophe

 

" Nous savons tous ce qu'est la colère et nous l'avons tous déjà ressentie, que ce soit sous forme de léger agacement ou de rage fulminante. Bien qu'elle soit perçue comme une émotion négative et laide, et que, dans notre culture, on nous ait souvent appris à la réprimer, la colère est une émotion humaine tout à fait naturelle, habituellement saine. Elle peut nous être bien utile car elle nous motive et nous donne de l'énergie pour surmonter les obstacles, résoudre des problèmes et atteindre des buts. Cependant, lorsque la colère devient hors de contrôle et destructive, elle peut entraîner des problèmes à l'école, au travail, dans nos relations interpersonnelles et nuire à notre qualité de vie. La maîtrise de nos émotions négatives est la clé du bien-être affectif. On ne peut pas éviter les sentiments pénibles, car ils font partie de la vie, mais pour se sentir bien, il importe de contenir ces orages qui occupent toute la place dans notre esprit. Mais attention : facile à dire mais difficile à faire ! De toutes les émotions, la colère est la plus rebelle et la plus difficile à maîtriser ".

Louise Careau, psychologue


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